ちょっと難しいので、よろしくお願いします。

Paris pieds nus est aussi celui de vos films avec le plus de dialogues, ou en tout cas celui
ou la presence de la parole se ressent le plus. Est-ce que cette ouverture plus large a la parole
etait une envie precise que vous aviez pour ce film ?

D.A. : En fait, c’est le recit qui a impose ca. Comme c’est l’histoire d’une anglophone qui rencontre
un francophone et qu’aucun ne comprend l’autre, ça nous donnait l’occasion de jouer la-dessus.
C’etait donc evident que nous allions parler et dire beaucoup de conneries. Et puis, pour mon personnage,
on a trouve ce grand monologue dans l’eglise, pendant une ceremonie d’enterrement. C’est une situation
rituelle dans laquelle il ne faut normalement dire que du bien, et c’etait l’occasion de laisser sortir tout
l’amertume du SDF rejete. Il regle ses comptes avec la societe, d’une certaine maniere.